Présentation du livre

Pardonne-moi, je n’étais qu’une enfant est un roman poignant où Amel Alaoui explore les cicatrices invisibles de l’enfance, la mémoire et la reconstruction. À travers une écriture sincère et profondément humaine, l’auteure livre un récit intime qui mêle émotion, résilience et quête de vérité.

Fiche technique
  • Genre : Roman

  • ISBN : 979-10-406-1774-7

  • Format : 15 × 21 cm

  • Nombre de pages : 194

  • Prix papier : 16,50 €

  • Prix numérique : 10,99 €

  • Éditeur : Éditions Les 3 Colonnes

Quatrième de couverture

Les souvenirs s’ancrent en nous, certains s’effacent, d’autres persistent, indélébiles.
Entre ombres du passé et désirs d’avenir, ce roman explore la complexité des âmes, les portes que l’on laisse entrouvertes et celles que l’on refuse de fermer. Une histoire où le temps n’efface pas tout et où chaque choix est un écho du passé.

Mot de l’éditeur

Avec ce récit, Amel Alaoui livre une œuvre bouleversante, mêlant la force du témoignage et la puissance de la littérature. C’est un texte sincère, courageux, qui donne une voix à des silences longtemps enfouis et trouve naturellement sa place entre les mains des lecteurs

Public cible

Ce roman s’adresse à un large public adulte, particulièrement sensible aux récits intimes, aux histoires de résilience et aux parcours de vie authentiques. Il intéressera également les professionnels de l’éducation, du social et de la psychologie.

Style d’écriture

L’écriture d’Amel Alaoui est directe, sensible et profondément humaine. Une prose accessible, presque orale, qui touche le cœur avant l’esprit et invite à l’identification et à la réflexion.

Extrait

J’étais choquée, cet homme que j’avais suivi avec ma sœur, cet homme qui avait ses mains dans ses poches avec son col roulé rouge… cet homme qui avait un comportement louche, mais qui à sept ans ne m’avait pas interpellée.

Cet homme au trench beige, dans l’écran de télévision du salon, était de nouveau là devant moi. Ma mère ne cessait de dire : « Mon Dieu, c’est horrible, qu’il crève », un sentiment de peur m’envahissait.

Cet homme avait été arrêté pour séquestration et meurtre de plusieurs petites filles !! Oui, plusieurs, pas une ni deux… mais plusieurs ! Encore une fois, à douze ans, peut-on vraiment comprendre ce qui se passe ? D’après les médias, il y avait un complice, un voisin, qui avait séquestré une petite fille de mon école ! Ma tête tournait, je me revois contre ma mère, limite sur ses genoux. Je ne sais pas si je comprenais vraiment la gravité, à douze ans. Ma sœur et moi avions échappé au pire ? Je ne pense pas. Mais pourquoi nous a-t-il laissées partir ? Une question qui reste sans réponse, mais qui au fond de moi me hante.

Les jours suivants, je ne me souviens pas des détails. Juste cette phrase de ma mère : « Vous ne sortirez plus seules ». Je me disais : « Si seulement elle savait ». Mais comment lui dire ? Il m’est impossible de raconter cet événement. Je me sens tellement coupable de l’avoir suivi.

Les médias ne parlaient que de ça, deux des corps retrouvés chez lui dans sa cave ceux de deux petites filles du même âge que ma sœur et moi à l’époque.

Alors, comment fermer les portes de son passé après une histoire pareille ? Même si je pensais à cette époque que tout était oublié.

La vie a suivi son cours…

Elle ne s’arrête pas parce qu’un incident ou un événement grave s’est produit dans nos vies !

Mais des portes non refermées, il n’y en a pas une, pas deux…

Pour les libraires et journalistes